Starlink au Cameroun et en Afrique : les défis à ne pas manquer 

Internet : Pourquoi le Cameroun et l’Afrique doivent amadouer et non repousser Starlink

[ICT Media STRATEGIES] – Plusieurs pays africains ont demandé à Starlink d’arrêter la commercialisation de ses services d’Internet par satellite. Ou alors mettent des freins à l’arrivée de Starlink. Parmi eux, on peut citer le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la RDC, le Botswana, la Guinée ou encore l’Afrique du Sud, pays d’origine d’Elon Musk, propriétaire de SpaceX qui commercialise Starlink.

À la surprise de plusieurs pays et de nombreux utilisateurs, Starlink a décidé ce 16 avril 2024 de suspendre dès le 30 avril 2024 sa connexion Internet par satellite dans les pays où il ne dispose pas encore des autorisations nécessaires. Son message a été envoyé à plusieurs abonnés présents dans les pays où Starlink n’est pas encore officiellement installé. Y compris chez les milliers de Camerounais qui utilisent ce service.

Comme par hasard, une situation qui, même si elle est aussi motivée par les exigences de l’administration américaine au regard des défis sécuritaires, place Starlink en position de force. Et contraint en quelque sorte les États et régulateurs africains avides d’une bonne connexion Internet à faire le chemin inverse : se rapprocher davantage de Starlink.

Depuis plusieurs semaines, au fur et à mesure que Digital Business Africa relaie les informations au sujet des demandes des États et régulateurs télécoms africains à l’endroit de Starlink, plusieurs professionnels du numérique m’ont demandé si je suis pour ou contre l’interdiction de Starlink au Cameroun et dans d’autres pays africains.

Ma réponse est évidemment oui. Je suis contre ces demandes de suspension des services de Starlink aux utilisateurs africains. Car, à la demande de ces pays et des régulateurs, Starlink suspend ou bloque l’utilisation de ses services d’Internet par satellite. Cela a été le cas en RDC et c’est l’option choisie par Starlink pour ne pas se mettre à dos les autorités légales des pays africains.

Sa récente décision de suspendre son service Internet dès le 30 avril 2024 dans plusieurs pays du monde qui n’ont pas autorisé Starlink renforce ce choix, même si l’on peut également y voir le besoin de SpaceX de ne pas aller à l’encontre des besoins et des intérêts américains.

Par contre, je milite pour que Starlink respecte la réglementation applicable dans les pays africains. C’est pourquoi je pense que le Cameroun et plusieurs États africains devraient, dès à présent, se rapprocher de Starlink pour demander soit le rétablissement et/ou le maintien de la connexion Internet dans le pays (les utilisateurs peuvent se connecter en attendant la finalisation du processus de l’autorisation), soit l’accélération du dépôt du dossier de Starlink pour exercer légalement dans les pays en forçant à l’avance leur calendrier prévisionnel de déploiement.

Voici pourquoi en huit points. Téléchargez cette édition d’Africa Top Strategies.

Internet : Pourquoi le Cameroun et l’Afrique doivent amadouer et non repousser Starlink

(…) Au regard de ce qui précède, les régulateurs et les États africains gagneraient à entrer en négociation avec Starlink (et pourquoi ne pas effectuer un voyage à Los Angeles aux États-Unis à la rencontre de SpaceX). Pour évoquer ces différents points qui seraient bénéfiques, non seulement pour les entreprises, les PME et les startups avides et affamées de connexion internet de qualité, mais également pour les États africains qui dépensent des sommes colossales pour activer des plans nationaux de télécommunications d’urgence et bien d’autres en cas de crise. Il y va de la compétitivité et des intérêts des PME, des entreprises, des particuliers et des États. Qui veut aller loin, ménage sa monture. Et c’est maintenant qu’il faut le faire !

A Kinshasa, ICT Media STRATEGIES propose à l’ARTAC des pistes pour booster son e-Réputation

Par Beaugas Orain DJOYUM

DG du cabinet de veille stratégique et d’e-réputation ICT Media Strategies

Ayant compris les enjeux, les tours et contours du numérique depuis 2010, Beaugas Orain DJOYUM a bâti sa réputation dans le domaine de la veille stratégique dans le secteur des TIC, des télécoms et du numérique en Afrique . Mais aussi dans les secteurs de l’e-Réputation, du Personal and Nation branding et du marketing digital.

Au fil des ans, il s’impose dans ces domaines tant au niveau national qu’international. Il partage avec les décideurs des notes de veille dans le secteur du numérique. À travers les formations et études que mène le cabinet ICT Media STRATEGIES qu’il dirige, en association avec plusieurs experts, il n’hésite pas à partager ses connaissances avec les entreprises et particuliers.

Il est également le directeur de publication de Digital Business Africa (www.digitalbusiness. africa), plateforme web d’infos stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique en Afrique.

(www.ictmedia.africa / d.beaugas@ictmedia.africa / +237 674 61 01 68)

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1 Commentaires

1 Commentaire

  1. Dieu

    Bonsoir, pourquoi suspendre le service startlink plutôt négocier avec les services de régulation des pays qui veulent sa coupure. Par exemple moi j’ai fait une investissement pour avoir mon kit startlink qui n’atteint même pas trois mois. Donc je pense que suspendre le service n’est la solution merci.

    Réponse

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